Vers un monde plus sur pour mères et bébés

Oct 2017

IMG_1608-500x683

L’Afghanistan a été dévasté par des décennies de guerre. Alors que le pays est sur le chemin du rétablissement depuis la chute des Talibans, les femmes et les enfants continuent à en faire les frais. La mortalité maternelle est une des plus hautes du monde, car les naissances non-aidées et le manque de soins pose un risque élevé pur les mères et leurs bébés. De nombreuses femmes meurent à cause de leur grossesse.

La présence de sage-femmes qualifiées est essentielle pour rendre les accouchements plus surs. L’autonomisation des femmes et le renforcement des systèmes de santé vont ensemble. Les sage-femmes autonomisées avec de plus grandes capacités ont un impact positif sur la santé des femmes en leur permettant un accouchement sécurisé et de meilleurs soins pré et post-natals.

Sediqa, une sage-femme qualifiée, a réussi à aider l’accouchement du premier bébé né au Centre de Santé Global d’AfD en mai 2016. Non seulement a-t-elle depuis aidé à faire naître de nombreux bébés en toute sécurité, mais elle a montré sa grande force à travers sa vie et sa carrière.

Sediqa n’a que 24 ans et vient de la province de Logar, juste au sud de Kaboul. Elle évoque la beauté de sa profession et ces moments inoubliables: « je me sens si heureuse quand je vois les mères et leurs enfants en bonne santé et en sécurité, c’est le meilleur sentiment au monde, de voir la joie dans les yeux d’une mère quand elle tient son nouveau né ».

L’Afghanistan fait face à un manque sévère de personnel de santé féminin et malheureusement, le succès de Sediqa reste inhabituel chez les femmes afghanes d’origine modeste et conservatrice. Il lui a fallu énormément de résilience et de ténacité pour réaliser son rêve. « Je viens d’une famille modeste dans laquelle mon père est l’unique source de revenu », dit-elle.

« Ça a été un grand défi de rejoindre l’institution de sage-femmes après que j’ai fini le lycée. Ma famille avait complètement rejeté l’idée. Etudier dans l’institution de sage-femmes allait rajouter au fardeau de notre situation financière, qui était déjà précaire. De plus, l’institution était loin de chez nous et le trajet était dangereux ».

Malgré l’opposition initiale de sa famille, Sediqa les a convaincu de la laisser suivre le programme. « Ma passion pour la profession de sage-femme était plus forte que mes circonstances difficiles: j’ai insisté pour poursuivre mon but et j’ai réussi à repasser des cours et à finir mes études ».

Sediqa a ensuite rejoint le projet de formation des sage-femmes d’AfD afin de rester à jour sur les nouvelles innovations et directives de santé et de traitement liées aux soins maternels et pré et post natals. Tout en continuant à aider des naissances au centre de santé, elle a récemment fini un programme de formation pour professionnels de santé communautaires, dont le but est de former du personnel en plus et de transmettre du savoir aux communautés dans des régions éloignées qui sont dans le besoin.

« Le programme a été très informatif et j’ai appris de nombreuses nouvelles méthodes et idées qui ont augmenté et approfondi mes connaissances. Je suis très fière de ma profession de sage-femme, que j’aime. Je vais continuer de répandre mon message et de fournir mes services aux femmes dans le besoin.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *